Fortuna Major
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 Table des Gryffondor

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Ginny Weasley
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Ginny Weasley


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MessageSujet: Table des Gryffondor   Table des Gryffondor Icon_minitimeDim 4 Mar - 19:52

Tout un chacun le sait, rien de tel qu'un bon petit déjeuner pour bien commencer la journée. En tout cas, c'est ce que Mrs Weasley râbachait à sa fille depuis sa naissance, voire même avant; étant donné la capacité de Ginevra à deviner à quelle seconde précise sa mère allait lui répéter cette phrase. C'est donc un matin pluvieux que Ginny descendit du dortoir, encore somnolente, sa cravate dénouée, les cheveux en bataille, pour tenter de trouver la Grande Salle sans faire de détours farfelus par tous les étages et couloirs de l'école. Autant demander à Ron d'aller faire les courses. Comme de juste, ce n'est qu'au bout d'une bonne demi heure que la jeune rouquine réussit, non sans peine, à trouver le réfectoire. Et la partie n'était pas du tout, mais alors pas du tout gagnée...
Devant elle s'étendaient quatre immenses tables, avec deux immenses bancs entourant chacune d'entre elles, tous pleins à craquer d'élèves de toutes les tailles, de toutes les corpulences, et de tous les caractères. D'après ses grands frères, et au grand damn de Ginevra, il n'était pas possible à la jeune sorcière de s'asseoir à n'importe quelle table. Dommage. Un périple sans nom s'annonçait : de l'art de trouver LA table à laquelle s'installer en étant sûre de ne pas se faire jeter par les autres.
Perplexe, la petite Weasley prit le parti d’essayer une table, au hasard. Elle trouva une place libre, sur un banc tout contre le mur, et s’y assit, mine de rien. Anxieuse, elle observa la réaction des autres. Ouf… aucun d’entre eux n’avait l’air de vouloir la lancer par la fenêtre. Ce qui était une bonne chose, en somme. Soulagée, la jeune sorcière commença à examiner les différents plats posés sur la table. Merlin, comment se faisait-il qu’il y ait tant de nourriture pour un seul repas ? A ce qu’elle sache, les élèves n’étaient pas des ogres (enfin, pas tous : tous les adolescents d’Angleterre ne pouvaient pas être constitués comme Fred et George, si ?)… Elle haussa les épaules. Comme elle le disait souvent, tout était relatif. En théorie, le but de Dumbledore n’était pas de se débarrasser du plus grand nombre d’élèves possible en les forçant à se gaver comme des oies. A partir de là, pourquoi s’en faire, donc ?
C’est au moment précis où la jeune Gryffondor commençait à manger goulûment son porridge qu’un élève avoisinant les trois mètres de haut et les deux mètres de large se planta devant elle, manifestement pressé de faire une annonce à la table entière. Le garçon (à moins que ce ne soit un géant ?) tonna donc, de façon à faire taire ses camarades :


- S’il vous plaît ! Je vous fais passer les emplois du temps des Serdaigle, prenez le vôtre en fonction de votre année !

Serdaigle ?? Hum… il devait y avoir une erreur… jusqu’à nouvel ordre, Ginny n’était pas censée avoir changé de maison. Soit le colosse (il semblait être préfet, par ailleurs) devenait maboul, et s’était lamentablement trompé de table (mais dans ce cas, pourquoi les autres acquiesçaient-ils bêtement, en se faisant passer les bouts de parchemin ?), soit Ginny, lors de sa tentative d’incruste à une table au hasard, s’était trompée sur toute la ligne, et avait atterrit dans la maison de Rowena.
Bien sûr, la petite Weasley aurait adoré pouvoir envisager la première de ces deux solutions. Bien entendu, il aurait été beaucoup plus simple de se dire que les autres avaient tort. Mais à moins que le Choixpeau se soit trompé sur toute la ligne, et que tous les élèves présents soient des débiles profonds, il était clair que Ginevra se trouvait en présence d’une situation pour le moins gênante.
Les yeux écarquillés, rouge comme l’emblème de sa maison, Ginny prit le parti de quitter la table discrètement, sans rien demander à personne. Et, aussi étrange que cela puisse paraître, la jeune rouquine réussit à se lever et à quitter la table, sans que personne ne remarque rien.


* C’est à ce moment précis qu’elle remercia Merlin de l’avoir faite petite et maigrichonne… * pensa-t-elle, amusée.
Ginevra remarqua, avec un peu de retard, certes, que pour repérer la table des Gryffondor, il fallait suivre les cravates. Bien entendu, elle ne voyait pas de cravates voler, ou Merlin sait quelles âneries. Notre petite héroïne s’aperçut simplement, et avec un certain ravissement, que sa table était celle où tous les élèves portaient la même couleur de cravate qu’elle. C’est donc toute fière qu’elle se dirigea vers la bonne table, cette fois, s'empara d'un emploi du temps distribué par son préfet, et s’installa au bout de la table, bien décidée à ne plus jamais faire une erreur pareille !
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Ron Weasley
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MessageSujet: Re: Table des Gryffondor   Table des Gryffondor Icon_minitimeSam 10 Mar - 10:40

S’il y avait une chose que Ronald détestait, c’était se faire réveiller brutalement par ses camarades. Lorsque la porte du dortoir claqua, se refermant sur un élève visiblement très pressé, Ron se redressa brusquement dans son lit à baldaquin. Au début persuadé qu’il faisait encore nuit et que quelqu’un avait un problème, il prit vite conscience de la normalité de la chose. Le soleil perçait au travers de la fenêtre et il fallait bien se faire à l’idée : Il allait devoir se lever. Non sans râler pour bien afficher son mécontentement, le jeune homme tira vivement ses couvertures et quitta son lit en lançant des regards assassins aux visages qui arborait un sourire amusé.
Quelques minutes plus tard, le rouquin descendit dans la salle commune qui commençait à se remplir peu à peu d’élèves d’humeur plus ou moins joyeuse, à la motivation plus ou moins grande. Ronald traversa la pièce et franchit le portrait de la Grosse Dame pour retrouver la fraîcheur et le calme du couloir presque désert. D’un pas fatigué, le jeune homme essaya de descendre les escaliers se prendre les pieds dans son sac qu’il laissait traîné par terre, trop épuisé pour le porter. Où devait-il aller maintenant ? Dans la Grande Salle, pour prendre son petit déjeuner, repas essentiel pour bien commencer la journée selon Mrs Weasley. Ronald avait d’ailleurs été un peu inquiet lors de sa première année mais avait ensuite été rassuré de voir que le petit déjeuner à Poudlard n’était pas moins copieux que celui que lui servait sa mère.
Les élèves affluaient de tout côté et certain lança au jeune Gryffondor un regard surpris, parfois même inquiet. Effectivement, la cravate de Ronald était dénouée et pendant mollement autour de son cou, un pan de sa chemise dépassait de son pull d’uniforme et ses cheveux roux flamboyant étaient encore plus en bataille que jamais ! Mais était-ce une raison pour le regarder comme s’il était un scroutt à pétard déguisé en elfe de maison ?
Ron s’arrêta au milieu d’un couloir, complètement perdu. Où était la Grande Salle ? Il n’en avait aucun souvenir ! Etait-ce dû à la fatigue ou à sa mémoire de poisson rouge ? Sûrement un peu des deux, se serait empressé de répondre sa meilleure amie, Hermione Granger. Cette pensée arracha une grimace à Ronald. Pourquoi cette fille essayait toujours de le faire passé pour un idiot ?
Après avoir longuement réfléchit, le rouquin décida de suivre sagement les autres élèves, persuadés qu’il finirait par trouver le chemin le menant à son petit déjeuner ! Et en effet, peu de temps après, il pénétra, non sans mal, dans la Grande Salle qui semblait pleine à craquer. D’un pas traînant, Ron se dirigea lentement vers la deuxième table à gauche. D’après ses vagues souvenirs, c’était ici qu’il était assis la veille, lors de grand banquet. Le jeune Gryffondor regarda autour de lui, à la recherche de Harry et, s’il ne trouvait pas celui-ci et seulement dans ce cas, Hermione. Ce n’était pas qu’il ne voulait pas s’asseoir à côté de la jeune fille mais se retrouver seule avec elle, un lundi matin, cela signifiait ‘parler de cours pendant au moins une heure ‘ ce que le rouquin ne pouvait accepter !
Mais la question ne se posait même pas car Miss Granger et Mr Potter n’avait visiblement pas jugé bon de se présenter au petit déjeuner. Bougonnant, Ron chercha une tête qui lui était familière et reconnu sa sœur, assise non loin de là. Il se résigna à la rejoindre, pour ne pas se retrouver tout seule. Il s’assit donc en face de Ginevra et marmonna :


-‘lut…

Ce bonjour manquait cruellement de conviction mais le matin, tout ce qu’entreprenait Ronald manquait de conviction !
Poussant un profond soupire, le jeune homme se servit un verre de jus de citrouille et commença à se beurrer un toast, essayant de ne pas mettre son coude dans la marmelade qui n’était pas assez loin de lui pour éviter une catastrophe.


-Tu n’aurais pas vu Harry et Hermione ?

Au même moment, un élève lui tendit son emploie du temps. De trop mauvais poil pour penser à le remercier, Ron le prit brusquement et plissa les yeux, essayant de lire ce qui y était écrit.

-Quoi ? Double-cours de potion et double-cours d'histoire de la magie ?

s'exclama-t-il, faisant sursauter quelque élèves non loin d'eux.
Abassourdi, le rouquin fixait le petit tableau, espérant de tout coeur avoir mal lu. C'était impossible! Il ne pouvait pas lui infliger ça un lundi matin! C'était bien trop cruel! Rogue et Binns en une matinée!
Ronald passa une main dans ses cheveux, plongé dans ses plus intenses réflexions. Le maître des potions allait prendre un malin plaisir à retirer des points à Gryffondor et cela allait encore mal finir. Il allait sûrement s'acharner sur Harry et accorder on ne sait combien de faveur à Drago Malefoy.
Le rouquin releva la tête et adressa un regard horrifié à Ginny. En y réfléchissant, l'expression de son visage était aussi risible que terrifiante!
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Ginny Weasley
Elève Gryffondor 1ère Année
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MessageSujet: Re: Table des Gryffondor   Table des Gryffondor Icon_minitimeSam 10 Mar - 15:15

Quelle ne fut pas la surprise de Ginevra en voyant son frère débarquer dans la Grande Salle, les cheveux en pétard, la chemise à moitié rentrée dans son pantalon et la cravate dénouée, dans une imitation parfaite de ce à quoi devait ressembler la jeune rouquine en ce moment même, mis à part le fait qu'elle, portait une jupe plissée. Très laide par ailleurs, à son goût. Tout en mangeant alègrement son porridge, Ginny ne put s'empêcher de sourire en songeant à l'image que la fratrie devait donner des Weasley, à Poudlard. En tout cas le matin. Certes, tout un chacun savait que de toute manière, aucun d'entre eux n'était de bonne humeur en début de journée, sauf peut être Molly, qui faisait exception à la règle ; mais ça n'était pas une raison pour afficher leur demi-sommeil devant toute l'école, même si, aux yeux de la benjamine de la famille, ce dernier fait était sans doute désopilant au possible.
De toute manière, pour le moment du moins, peu importait à la jeune Weasley d'avoir l'air d'être tombée du lit, le matin : elle ne connaissait personne, à Poudlard, mis à part Ronald, qu'elle ne pouvait pas vraiment qualifier d'ami (et puis, même s'il n'avait pas été son frère, elle doutait qu'ils puissent jamais s'entendre comme les meilleurs amis du monde). Tant qu'elle était encore une petite nouvelle sans importance et sans camarades avec qui parler dès l'aube, elle pouvait se permettre de débarquer à moitié endormie pour le petit déjeuner, non ?
Ce qui n'était, théoriquement, pas le cas de Ron : d'après ce qu'il lui avait dit et redit tout l'été, son frangin avait bel et bien créé des liens avec deux autres élèves de Poudlard ; apparemment, il passait le plus clair de son temps avec Hermione Granger, que Ginny ne connaissait que de nom, et avec Harry Potter, que le jeune rouquine vénérait quasiment come un dieu. Elle n'excluait pas le fait qu'Hermione était sûrement une jeune fille très sympathique, puisque Ronald la qualifiait de Miss-Je-Sais-Tout, ce qui implicait qu'elle, au moins, devait prendre ses études au sérieux. Mais le simple fait que son troll de frère ait passé toute une année scolaire avec Harry, sans se rendre compte que là était le rêve le plus fou de Ginny, suffisait à énerver la fillette à un point peu descriptible. Tout l'été, elle avait espéré pouvoir rencontrer son héros dès son arrivée à Poudlard. Au lieu de quoi, Ron l'avait conduite jusqu'au bas de l'escalier du dortoir des filles, et lui avait marmonné un vague et grincheux
"bônuit", avant de se diriger d'un pas mou vers sa propre chambre.
En y repensant, finalement, Ginevra avait bel et bien de quoi être de très méchante humeur : non seulement son frère n'avait absolument pas l'intention de lui présenter ses amis, mais en plus il se pointait dans la Grande Salle sans eux : en effet, la petite sorcière pouvait distinctement le voir marcher vers la table des Gryffondor, de son habituel pas traînant. Trop dommage, lui ne semblait même pas se rendre compte de la gravité de la situation : si ça se trouvait, la jeune Weasley n'aurait jamais, ô grand jamais loccasion de rencontrer enfin Harry Potter !


- Bien le bonjour, ô frère adoré ! Daigneriez-vous m'expliquer pourquoi vous descendez seul, et habillé comme notre cher père le week end ? lui répondit-elle avec un sourire amusé, ignorant complètement l'expression de géant mal léché de son frangin.

Elle se servit un jus de citrouille, et commença à le boire, regardant son frère beurrer un toast d'un air distrait. C'est en soupirant avec exagération que la fillette continua, en réponse à la question ô combien aimable de son aîné :

- Non, cher et tendre... je ne les ai point vus !

Elle se hâta cependant de demander précipitamment, une lueur d'avidité peinte dans son regard bleu, sans plus se soucier de noyer Ronald -ou pas- sous un flot de questions sans aucun ordre :

- Et toi ? Tu as vu Harry ? Il va bien ? Il est comment ? Il a le même emploi du temps que toi ?

Tiens, à propos d'emploi du temps... Ginevra se saisit du sien, avant même d'entendre la réponse de son frère. Avec une certaine anxiété, la jeune rouquine parcourut la feuille du regard, et c'est avec une certaine satisfaction qu'elle put constater qu'elle n'avait que deux heures de cours, ce matin.

- Allez, ne te plains pas... tu vas voir Harry Potter... fit-elle, rêveuse. Tu seras assis à côté de lui... et il te sourira... et il te prendra la main, et...

Merlin ! Voilà que Ginny se mettait à la place de Ron ! Elle secoua la tête, espérant secrètement que son frère ne l'ait pas entendue proférer ces âneries. Pour un peu qu'il la charie avec...
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Ron Weasley
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MessageSujet: Re: Table des Gryffondor   Table des Gryffondor Icon_minitimeSam 10 Mar - 16:23

Lorsque Ginevra prit la parole, Ronald était occupé à étaler de la marmelade sur un deuxième toast qui était loin d’être le dernier. Surpris par cette question qu’il jugeait stupide, le rouquin interrompit son geste et leva un regard interrogateur vers sa sœur. Peu à peu, le sens des paroles de Ginny s’offrirent à lui et il afficha alors une expression presque horrifié. Avait-il rêvé ou sa sœur avait bel et bien comparé sa tenue vestimentaire à celle qu’arborait leur père le week-end ? Ron attrapa brusquement un verre dans le but d’avoir un ordre idée de l’apparence qu’il avait en ce lundi matin. Pourquoi un tel empressement ? Seul une personne étrangère à la famille Weasley pouvait poser une telle question ! Il était évident que si un membre de la famille vous comparait à la tenue de week-end d’Arthur, cela ne pouvait qu’être péjoratif ! En y réfléchissant, c’était même proprement effrayant ! En effet, le samedi, leur paternel avait l’habitude de descendre dans la cuisine, habillé en moldu, expliquant avec un large sourire qu’il allait faire une enquête un peu plus approfondi sur leklectricité ou on ne sait quelle autre invention moldu.
Peu fier d’être accusé d’avoir un accoutrement digne d’un week-end 100% moldu, Ronald s’empressa de remettre sa chemise dans son pantalon. Avec des gestes rapides mais plus au moins précis, il tenta de remettre dans l’ordre dans sa tignasse de cheveux roux mais ses efforts furent vains. Il s’attaqua donc au nœud de sa cravate et du s’y prendre à plusieurs fois pour être un tant soit peu présentable ! De là, il observa de nouveau son reflet dans le gobelet doré, affichant une expression inquiète. Etait-il assez bien coiffé pour qu’Hermione ne fasse aucune remarque lorsqu’elle entrerait dans la Grande Salle ?
*De toute façon, elle trouvera autre chose à me reprocher… Elle fera sûrement une remarque sur le fait que je n’ai fait que la moitié de mes devoirs de vacances !*
Cette pensée arracha un profond soupire à Ronald. Mécontent, il décida donc de se venger sur sa petite sœur ce qu’il savait être complètement injuste !


-Je descends seul, ô sœur adoré, parce que je n’ai croisé personne en chemin ! Je ne sais pas où est Harry et il n’y a pas traces d’Hermione non plus !

Ces dernières paroles avaient été prononcées d’un ton irrité. Il allait renouveler sa question lorsqu’enfin, il obtenu une réponse qu’il aurait aimé savoir positive et qui s’avérait ne pas être à la hauteur de ses espérances. Visiblement, Ginny n’avait vu aucun de ses deux amis et il était donc condamné à les attendre indéfiniment.

-Tu ne peux pas me parler normalement ? Pourquoi te sens-tu obligé de t’adresser à moi de manière aussi ridicule ?

La mauvaise humeur perçait sa voix et son agacement se voyait dans la façon dont il beurrait ses toasts. Il s’interrompit pour boire un peu de jus de citrouille et reposa brutalement son verre sur la table.
C’est à ce moment que Ginny commença à le bombarder de questions. Ronald fronça les sourcils, se concentrant pour essayer de saisir tout les mots qui sortaient de la bouche de la jeune fille à une vitesse vertigineuse. Il mit quelques minutes à réalisé qu’elle était en train de lui parler de son ami Harry et lorsqu’il fut sur d’avoir compris toutes les questions, il haussa les sourcils en signe d’étonnement
.

-Harry ? Et bien, oui… Je l’ai vaguement vu hier… Il va bien… Disons qu’il a passé un été épouvantable chez sa tante et son oncle mais sinon, il va bien !

Il essaya de se souvenir de la question que lui avait ensuite posé sa frangine.

-Tu me demandes comment il est ? Mais enfin Ginny ! Tu l’as déjà vu ! Il est brun, ses yeux son verts, il a une cicatrice sur le fr…. Oh et puis c’est ridicule ! Pourquoi cela t’intéresse-t-il tant ?

Ron ne s’avança pas plus sur le sujet et plongea dans un bol de porridge. Il jeta toujours des regards en coin à son emploie du temps, comme si un regard noire allait changer les écritures qui figuraient sur ce vulgaire bout de papier. Et voilà que Ginny revenait à la charger avec Harry ! Au début, Ronald acquiesça sans plus prêter attention que ça au propos de sa sœur. Oui, il serait à côté de lui, oui, il lui sourirait, oui, il lui… Quoi ? Il lui prendrait la main ? Qu’est-ce que c’était que ce délire ?

-Qu’est-ce que tu racontes ? Ginny ? Giiiinnnnyyyy ? Tu m’entends ?

Mais la jeune fille semblait déjà loin, rêveuse. Un sourire narquois naquit sur les lèvres de Ron. Il lança, d’un ton qu’il voulait indifférent :

-Il est sympa Harry ! N’est-ce pas ô très chère sœur ?
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Ginny Weasley
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MessageSujet: Re: Table des Gryffondor   Table des Gryffondor Icon_minitimeDim 18 Mar - 15:07

Ginny n'eut d'autre solution de se fourrer la tête dans son verre de jus de citrouille, pour que son frère ne remarque pas -du moins, l'espérait-elle- qu'elle se laissait aller à une hilarité légèrement décalée. Effectivement, tout étranger à la famille Weasley ne pouvait pas, même avec la plus intense et profonde des volontés, imaginer ce que la fratrie subissait tous les samedis matin, pendant les vacances, du moins : voir leur père habillé d'un pantalon de jogging moldu deux fois trop large pour lui et d'un sweat-shirt du même degré de sex-appeal qu'un vulgaire sac poubelle relevait de l'atrocité terrestre la plus violente. Surtout lorsque le paternel commençait à déblatérer des inepties sur les canards en caoutchouc, chose que, comme toute sorcière normale -enfin, presque- et fière de l'être, Ginevra avait du mal à comprendre.
Elle se calma cependant, avec peine il est vrai, et c'est les joues rouges qu'elle observa le manège de son frère : pourquoi donc se mettait-il à vouloir avoir une apparence acceptable, telle était la question... néanmoins, plus par souci de se conformer aux habitudes de Ronald que pour vraiment avoir l'air présentable, la petite Weasley se saisit à son tour d'un verre de métal, et se lissa tant bien que mal les cheveux avec les doigts, pour ensuite nouer, en une imitation parfaite de son frère, sa cravate rouge et or, plus ou moins correctement. Mais enfin, jusqu'alors, personne ne l'avait jamais obligée à en porter : il faudrait qu'elle s'y habitue...
Mais notre jeune héroïne fut, à son grand regret, interrompue par la mauvaise humeur de son frangin. Pourquoi fallait-il donc que Merlin lui envoie un tel troll en guise de frère ? Elle se posait (innocemment, cela va de soi) la question.


- Ok, Ron, voilà, je te parle normalement : t'es content ? répliqua-t-elle, suite à la remarque plus ou moins obligeante lancée par Ronald. Je me disais que tu serais peut être content de te voir appeler "très cher frère", c'est pas si souvent que ça t'arrive, si ? ajouta-t-elle, d'un air faussement détaché. Et pour ta gouverne, si tes amis t'ont laissé tomber, ce n'est pas de ma faute, alors fiche moi la paix, bougre de gobelin !

Elle avait dit cela sans méchanceté : de la part d'une petite sorcière comme elle, l'insulte n'avait généralement pas beaucoup d'impact sur son destinataire, au grand dam de la fillette, il est vrai.
Bien entendu, même avec sa mémoire de poisson rouge, Ginevra se souvenait parfaitement du jour béni où, sans la prévenir en aucune façon, Harry Potter était tombé du ciel jusque dans la cuisine du Terrier. Manque de chance, ce jour là, contrairement à tous les autres du mois, Ginny ne s'attendait nullement à un miracle, et était descendue négligemment vêtue de son pyjama rose et de son immonde robe de chambre à fleurs bleues. Grave erreur, lorsque le héros de vos nuits arrive par un miracle inattendu chez vous. Elle l'avait aperçut quelques secondes seulement, juste assez pour pouvoir piquer un fard devant ses yeux émeraude, et filer à la française dans sa chambre pour choisir une tenue plus élégante. Et comme de juste, alors qu'elle s'évertuait à trouver quelque chose que seulement dix pour cent des êtres humains qualifieraient de "joli", Ronald en avait profité pour entraîner Harry dans le jardin, à la poursuite des gnomes.
Mais malgré tout, Ginevra gardait un très bon souvenir de ce court week end : elle' avait vu Harry Potter de ses propres yeux, et mieux encore, il l'avait vue elle. Ce qui signifiait grosso modo qu'il la reconnaîtrait sûrement le jour où Ron se déciderait enfin à les réunir dans une même pièce. Elle continua donc sur sa lancée, persuadée que de toute manière, personne ne faisait attention à ses propos, en rêvant au jour où elle se retrouverait à son tour côte à côte avec son prince charmant...


- Et il se penchera vers toi... et il t'embrassera, et le prof ne verra rien...

Elle revint à la réalité juste à temps pour entendre la dernière remarque de son frère. Malheureusement pour la petite sorcière, cependant, elle ne s'aperçut pas du sourire narquois que lui adressa le jeune rouquin en lui parlant. C'est donc rouge comme la bordure de sa cape qu'elle lui répondit, un sourire radieux aux lèvres :

- Il est merveilleux... tu trouves, toi aussi ? Ses cheveux sont tellement... et ses yeux.... et ses lunettes sont si...

Elle soupira, songeuse, les yeux dans le vague. Décidément, il fallait qu'elle le rencontre, un de ces jours !
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