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 Ludwig Amadeus d'Auckland (Serpentard)

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Ludwig A
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MessageSujet: Ludwig Amadeus d'Auckland (Serpentard)   Ludwig Amadeus d'Auckland (Serpentard) Icon_minitimeVen 5 Jan - 3:53

Six heures, six minutes, six secondes, le réveil magique du jeune garçon venait de sonner. Ce réveil n’était autre qu’un mini hibou ensorcelé qui vouait sa vie à hululer chaque matin à la même heure, sauf le week-end, il pouvait se permettre de pousser des cris à neuf heures précises. Son propriétaire l’avait baptisé « Big Ben », enfin, je ne suis pas là pour vous conter la morne vie de ce minuscule rapace aux plumes brunes mais bien pour parler d’un jeune sorcier que vous n’allez pas tarder à connaître et à adorer. Je disais donc que le réveil venait de sonner dans l’immense chambre décorée luxueusement du plus jeune des « d’Auckland ». Ce dernier s’étendit et passa une de ses mains aux longs doigts de pianiste dans sa chevelure broussailleuse. Niveau coiffure, il rivalisait avec Einstein en cet instant, inutile de préciser qu’il ressemblait plus à un fou qu’à un enfant sorti du lit. Quelle poisse ! Se lever si tôt pour prendre un train qui le conduirait dans une école ! Il voulait bien accorder qu’il avait une face de déluré à cette heure si matinale mais il n’avait certainement pas une tête à prendre le train ! Jamais il ne l’avait pris de sa vie et il n’était toujours pas décidé à le prendre aujourd’hui, Poudlard ou pas Poudlard ! Quand Monsieur daignait se déplacer par un moyen moldu, c’était en Rolls Royce avec chauffeur et certainement pas en empruntant les transports publics ! Il avait la noblesse, il avait la fortune, vivre comme tout le monde serait renier ses origines ! Origines… tiens, parlons-en de ses origines ! Les plus intelligents d’entre vous auront compris que le protagoniste appartient à la communauté sorcière et en plus de ça à la classe appelée par certains bourgeois imbus de leur personne : Classe de Sang Pur. Que des sorciers, aussi loin qu’on remonte dans l’arbre généalogique il n’y avait que des mages. Le dénommé « Ludwig Amadeus d’Auckland » se décida quand même, après dix minutes de contemplation plafonnière, de mettre le pied droit à terre, surtout pas le gauche, selon quelques superstitieux ça portait malheur et il n’avait sûrement pas besoins de ça aujourd’hui, déjà qu’il devait prendre le train… Même s’il ne croyait pas aux légendes, mieux valait prendre toutes les précautions possibles, il posa donc en premier le pied droit sur le sol tiède. L’étudiant respira une bonne fois, s’avança de cette habituelle démarche gracieuse et classe vers sa gigantesque garde-robes en bois d’ébène et se mira dans l’immense miroir qui trônait fièrement sur l’une des portes de cette dernière. Il n’était pas bien grand, un mètre trente sept à peu près, en même temps, il n’avait que onze ans ! Ses cheveux ténébreux, d’habitude en place, laissaient échapper de leur mouvement naturellement coiffé des mèches folles et rebelles, ça lui apprendrait à dormir avec une tignasse mouillée ! Sa peau douce comme celle d’un bébé, elle pouvait bien être douce après toutes les crèmes qu’il y appliquait, était pâle, pas maladive mais d’une clarté angélique, d’une pureté enfantine. Ses yeux couleur écume des mers brillaient de malice et de ruse tandis que sa bouche aux lèvres d’une proportion acceptable se transformait en un rictus amusé. Sur son menton, juste en dessous de sa bouche, un petit trou témoignait d’un piercing qu’il avait fait récemment sans la permission de ses parents qui trouvaient ça vulgaire. A son sourcil gauche deux petits points noirs étaient la trace d’un autre piercing interdit qu’il ne mettait qu’une fois seul ou en compagnie de ses rares amis. Ludwig gonfla le torse à la façon des bodybuilders mais le seul résultat fut un tas de côtes et de muscles fébriles. Un jour, il serait musclé et aurait plus de succès que ce tocard de Gilderoy Lockhart ! Il sourit, révélant une rangée de dents parfaitement alignées et d’une blancheur éclatante.

*Même avec la coiffure de la mère Weasmoche, tu es un bellâtre mon petit Vik’ ! En parlant de la mère, j’espère que je ne croiserai pas ses horribles fils à Poudlard ! Dans le train, c’est certain, ces gens-là doivent avoir l’habitude de prendre des moyens de locomotion aussi miteux et déplorable… Mais dans le château, si je dois les fréquenter, quelle horreur ! Je me demande comment je suis venu à les connaître ceux-là… Ah oui ! C’était lors d’une réception du Ministère, papa était un invité d’honneur et Drago et moi sommes allés à la rencontre de « Poil de carotte ». Qu’il soit un traître à son sang, je m’en fiche, d’ailleurs pour moi la soi-disant pureté du sang n’a pas de réelle importance, des sorciers d’origine moldue sont déjà venus à bout de sang-pur, moi ce qui m’a le plus choqué ce sont ses vêtements et sa sale tronche de troll ! Avec cette horrible tache qui ressemble à de la bouse de dragon qu’il a sur le nez… C’est répugnant ! Ses habits ? Des torchons oui ! Tissu de seconde main, décousu par endroit… Ce type est un pauvre et ça, ça me répugne ! C’est vrai, fréquenter un sorcier pauvre est pire que de rester avec des sang-mêlé ou moldu riches ! Bon ce n’est pas tout ça mais il est quelle heure là ? Oh my God ! Six heures quarante-deux ? Déjà ?! Mais que fait Hordur ? Stupide elfe, jamais là quand on en a besoins…*

Le jeune garçon se mit à hurler le nom de son elfe de maison à en perdre haleine, voyant que le valet ne se décidait pas à venir, il se mit à taper du pied et envoya le premier objet à portée de main à l’autre bout de la pièce. Il se rendit à l’évidence qu’il devrait préparer ses affaires tout seul, comme un grand. Il enleva son pyjama de soie, se rendit dans sa salle de bain personnelle qui communiquait directement avec sa chambre et prit une bonne douche. Il s’essuya, enfila un boxer « Charles Saint Merlin » noir et se coiffa. Il valait toujours mieux se préparer avant de s’habiller, ça évitait les taches de dentifrice et d’eau sur les vêtements. Il se recouvrit de crème hydratante parfumée « Argus Law », se brossa les dents pendant les sept minutes conseillées par les meilleurs dentistes, se mit du déodorant et s’inspecta dans la glace avec intérêt. Un porte s’ouvrit, celle de sa chambre, et il reconnu au bruit des pas précipités son elfe ; Hordur.

- Ah enfin ! Te voilà ! Ce n’est pas trop tôt ! Sais-tu que j’ai déjà crié ton nom plusieurs fois espèce de veracrasse ?! Et arrête de balbutier, tu m’horripiles ! Hors de ma vue minable ! N’oublie pas de te punir pendant au moins une semaine pour avoir gâché ma matinée ! Sale petit rat va… Ce que c’est moche ces bêtes-là ! Si ça voulait s’habiller, ça arrangerait déjà les choses, mais accoutré d’un torchon aux armoiries de la famille, c’est vraiment d’une laideur repoussante ! Avec leurs oreilles de chauve souris et leurs yeux globuleux… Même Weasmoche est un mannequin à côté d’eux! Bon, passons aux vêtements… Je vais prendre une chemise Calvin Klein blanche, par-dessus je mets ce pull bleu Ralph Lauren, un jeans Calvin Klein aussi, les chaussures Burberry… Voilà, ça fait assez moldu je pense !

Il enfila ce qu’il avait préparé et se mira encore pendant quelques minutes dans le miroir. Il était tout simplement à croquer ! Il ne manquait plus que ses piercings qu’il rangea soigneusement dans une petite boîte qu’il mit dans sa valise. Une fois dans l’Express, il les remettrait jusqu’aux vacances de Noël. Il était sept heures trente-six, il jeta un dernier rapide coup d’œil dans la glace et descendit pour retrouver sa mère, son père et les cinq elfes qui se précipitaient déjà d’un coin à l’autre du manoir. Mrs d’Auckland, une femme d’une grande beauté et d’une intelligence remarquable s’activait elle aussi pour être prête à l’heure ! Grande, brune, la peau pâle, les yeux bruns, les lèvres pulpeuses et la poitrine bien fournie et ferme, elle était le fantasme de beaucoup d’hommes mais c’est Mr d’Auckland qu’elle avait choisit pour époux. Lui aussi était beau et plutôt malin, mais il était d’un autre genre. Grand, cheveux noirs, peau légèrement halée à cause de ses nombreux voyages, yeux bleus, minces lèvres, menton carré, pas trop mal bâti bien qu’ayant prit un peu de ventre avec l’âge il avait eu, lui aussi, son petit succès auprès des femmes. Samantha, sa mère donc, avait une nature gentille, protectrice et câline. Elle était toujours là en cas de besoins et cédait au moindre caprice de son fiston adoré. Marc Fergus, très pris par son travail : il était ambassadeur anglais pour le ministère, n’était pas souvent à la demeure mais lorsqu’il y était, passait son temps avec sa famille. Tout deux étaient passionnés de musique classique et emmenaient régulièrement le petit dernier à des concerts de ce genre musical auquel il avait finalement lui aussi prit goût. Il ne s’appelait d’ailleurs pas Ludwig Amadeus pour rien ! Ludwig venait de « Ludwig Van Beethoven » et Amadeus de « Wolfgang Amadeus Mozart ». Avec un nom pareil, ne pas aimé la musique classique aurait été un comble ! L’étudiant était aussi un superbe pianiste, s’il avait été moldu il aurait fait le conservatoire à coup sûr ! C’était l’un de ses rêves, devenir un grand virtuose. Il en avait les capacités et le savait, mais sa mère lui avait gentiment fait remarquer qu’un virtuose sans diplômes n’était pas un véritable musicien. Le petit sorcier avait donc passé un pacte avec ses parents, s’il revenait avec au moins deux « Optimal » à ses ASPIC, il irait au conservatoire, sinon, il retrouverait son père au Ministère de la Magie et le remplacerait très certainement en tant qu’ambassadeur. Niveau caractère, Vik’ n’avait ni la gentillesse de sa mère, ni la patience et le dévouement de son père, il était plutôt du genre capricieux, narcissique et égocentrique. Il n’était pas spécialement méchant mais pouvait se révéler piquant si on commençait à le taquiner. A première vue, les autres le qualifiaient d’hautain et il était vrai qu’il pouvait l’être. Lors de ses mauvais jours, car en plus d’être assez dur à vivre déjà dans sa bonne humeur il lui arrivait de se lever renfrogné, il était exécrable et beaucoup plus égoïste qu’à la normale. L’héritier des « d’Auckland » jugeait les gens par leur apparence physique et choisissait ses amis en fonction de leur porte feuilles. Drago Malefoy était son ami, Weasmoche ne le serait jamais ! Mais malgré tout ça, ce n’était pas un mauvais bougre, une fois sa confiance accordée, il était prêt à tout pour son entourage et pouvait se montrer très à l’écoute des autres. Parfois même, il devenait serviable et rendait service juste pour faire plaisir, sans rien attendre en retour. Ses plus grandes qualités étaient certainement son courage et sa loyauté et pas rancunier pour deux noises, il sortait parfois des ennemis de situations difficiles. Enfin, pour le voir comme cela il fallait vraiment le connaître pour qu’il accepte de s’ouvrir à vous, jamais il ne s’abaisserait à aider un garçon de mauvaise famille. Pour les filles, c’était différent, elles pouvaient être pauvres, c’était sans intérêt, il avait assez de sous pour elles, mais il fallait qu’elles soient particulièrement belles et pas trop bêtes. Avec la gente féminine, il se montrait souvent généreux et charmeur et bien qu’il n’ait que onze ans, il parvenait souvent à obtenir des résultats concluants.

Ludwig Amadeus déjeuna des crêpes, il n’avait pas envie du traditionnel bacon aux œufs brouillés ce matin. Il n’avait d’ailleurs pas très faim pour tout dire… Son estomac était noué, était-ce le stress ? Mais le stress de quoi ? De prendre le train ? Non, il avait simplement peur du choix du Choixpeau Magique. Marc Fergus avait été envoyé à Serpentard et Samantha était allée à Serdaigle. Du côté de son paternel, la famille avait été partagée entre Serpentard et Serdaigle et du côté maternel, Gryffondor avait accueillit la majorité des sorciers. Il n’y avait aucun Poufsouffle et l’élève âgé de onze ans ne comptait pas faire exception. Il hésitait entre Serpentard et Gryffondor, Serpentard pour être avec des gens de son rang et Gryffondor pour le courage et la légendaire bonne ambiance qui y régnait. De toute façon, il n’aurait pas le choix, un vieux tas de chiffon parlant déciderait à sa place. Il avait horreur qu’on lui dicte sa conduite et sa vie, son esprit de contradiction et son petit côté rebelle l’avaient toujours poussé à faire le contraire de ce qu’on lui imposait, jusqu’à ce qu’on ne lui impose plus rien. Après avoir avalé deux petites crêpes au sucre, il but un bon jus d’orange pressé, se relava les dents et alla enfiler un manteau qui ressemblait plus à une veste de costard noire ainsi qu’une écharpe aux motifs jacquards. En attendant sa mère, il se mira dans le grand miroir du hall et bientôt, il reconnu la démarche de son géniteur sur les marches froides en marbre du grand escalier principal. Il était vêtu comme un homme d’affaires londonien et se fondrait donc parfaitement dans la masse. Il sourit à son fils et le gratifia d’une petite tape amicale sur l’épaule en voyant l’inquiétude naissante dans son regard bleu azur. Le visage d’ange de Vik’ était très expressif, on pouvait lire ses émotions sans trop d’effort. Samantha fit enfin irruption dans le hall et fit signe qu’on pouvait y aller. La Rolls fut avancée par un majordome qui était chauffeur lors de rares exceptions, c’était le seul ici à avoir son permis de conduire, la famille étant sorcière elle utilisait la poudre de cheminette ou transplannait en temps normal. Une fois dans la luxueuse voiture, les «d’Auckland » commencèrent à discuter de Poudlard, de leurs aventures dans le château, de leur passé. Pendant ce temps, le plus jeune des trois observait la pluie qui battait contre la vitre teintée de l’automobile. Il arriverait à l’heure à destination, il était dans les temps et une fois là-bas, il serait seul, lâché parmi des êtres de basse éducation, il serait livré à lui-même dans une foule de gens comme Weasley ! Quelle horreur ! Les minutes passèrent rapidement et après dix bonnes poignées de soixantaine d’heure, La Rolls Royce s’arrêta enfin devant une gare bondée de monde où un imposant panneau indiquait : « Gare de King’s Cross ».


Dernière édition par le Ven 5 Jan - 3:56, édité 1 fois
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Ludwig A
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MessageSujet: Re: Ludwig Amadeus d'Auckland (Serpentard)   Ludwig Amadeus d'Auckland (Serpentard) Icon_minitimeVen 5 Jan - 3:55

Le cauchemar allait commencer, ou peut-être allait-ce être un rêve ? Mais pour l’instant il en doutait. Le majordome vint ouvrir la porte à son père et l’abrita avec un parapluie jacquard beige Burberry. Sa maman descendit et vint enfin son tour. Une fois de plus, il posa d’abord le pied droit par terre. Malgré l’inquiétude présente sur son visage, il garda contenance et avança d’une démarche assurée et la tête haute avec ce petit air suffisant qui lui collait à la peau. Quel quai devait-il prendre ? Il ne posa pas la question, ses parents avaient l’air de savoir où ils s’aventuraient et il les suivit aveuglément. Ils se retrouvèrent bientôt face à un mur. Son paternel regarda aux alentours, personne ne faisait attention à la petite famille qui se fondait parfaitement dans le décor moldu, et il s’appuya contre un mur pour disparaître quelques instants après. Le jeune garçon fut d’abord surpris mais ne se retourna pas l’esprit pour comprendre par quel miracle cela avait été possible, il baignait dans le monde magique depuis sa naissance, plus rien ne le surprenait. Il en fit de même et fut suivi de sa mère ainsi que du chauffeur valet qui portait les nouvelles malles en cuir de l’étudiant. Vik’ se retrouva alors dans une gare différente de l’ancienne, l’ambiance y était moins tendue, les gens souriaient, riaient, criaient et le train n’était pas terne comme les trains de moldu mais rouge vif. Une des cheminées crachait des panaches de fumée, des adolescents, petits et grands, minces et gros, de tous les styles vestimentaires, se ruaient dans la locomotive, en re-sortaient afin de dire au revoir à leur famille, les hiboux présents dans des cages hululaient leur mécontentement d’être trimbaler comme de vulgaires paquets, c’était la folie ! Un petit sourire amusé naquît au coin des lèvres de notre jeune ami, il avait déjà repéré quelques futurs souffre-douleur ainsi que des alliés. Quelques jolies filles étaient passées près de lui, l’une d’entre elles lui avait même accordé un regard et était partie en rougissant et en gloussant avec ses acolytes.

- La voie 9 ¾, que de souvenirs ! Je me souviens encore de la première fois que nous nous sommes vus dans cet endroit ! Tu m’avais fait les yeux doux et tu avais été rejoindre Fiona rouge comme le derrière d’un babouin ! Tu t’en rappelles mon sucre ?

Mrs d’Auckland fronça les sourcils à l’évocation de cette scène par son mari qui jouait au bourreau des cœurs devant sa descendance et bien que ça ne soit pas conforme de remettre à sa place quelqu’un devant un enfant, elle n’hésita pas une seconde et rétorqua, le regard pétillant :

- C’est étrange, moi je me souviens plutôt que tu m’avais souri bêtement et que je t’avais regardé comme si tu étais un veracrasse ! J’étais ensuite partie près de Fiona en rougissant parce que j’avais aperçu Lucius qui était à tes côtés… Il était vraiment craquant ! Oh mon chéri ! Tu pars déjà ? Impatient de retrouver tes camarades ? Vas-y mon poussin mais n’oublie pas de nous écrire pour nous dire où tu as été envoyé ! Nous t’enverrons de nouvelles tenues chaque semaine ainsi que des tas de bonbons !

Ludwig Amadeus embrassa ses parents qui se chamaillaient gentiment sur la fin du déroulement de cette histoire, demanda au majordome où il avait déposé les malles qui étaient déjà dans l’Express et il y entra juste au moment où le conducteur faisait siffler le train. Il s’assit dans le compartiment où ses bagages avaient été installés et bientôt, des centaines de personnes affluèrent et prirent place dans divers endroits. Trois garçons à l’air ahuris vinrent se joindrent à lui et bientôt, le paysage défila derrière la vitre couverte de pluie. Ses partenaires venaient tous de familles moldues d’après ce qu’il pouvait entendre et ils s’interrogeaient bêtement sur ce que le château leur réservait.

- Peut-être qu’on va avoir des cours pour lancer des boules de feu et tout, comme dans Dragon Ball Z ? J’suis sûr que le directeur il va avoir un vieux chapeau pointu et qu’il saura se transformer en plein de trucs ! D’après les livres qu’on a dû acheter, on va avoir un cours de métamorphose ! On va apprendre à se transformer en animaux vous vous rendez compte ? La classe quoi !

Dit un premier garçon avec une coupe au bol, des cheveux blonds, un petit nez et des yeux bruns. Il était accoutré d’un jeans bon marché et d’un tee-shirt trop large sur lequel un dessin représentait un rappeur avec une bombe de couleur de laquelle coulait un peu de peinture rouge. Un autre qui portait de grosses lunettes, un pantalon de velours noir et une petite chemise affreuse couleur moutarde et qui avait sa chevelure brune aplatie sur son crâne et séparée par une raie répondit :

- Moi je suis certain qu’il va y avoir des dragons et qu’on va devoir les combattre, j’ai terriblement peur de cette école… Ce sont mes parents qui m’ont poussé à y aller, eux ils s’en fichent, ils restent tranquillement chez eux avec des gens normaux… En plus, je vais rater l’anniversaire d’un de mes meilleurs copains et chez lui on peut jouer à Pokémon tant qu’on veut sur l’ordinateur !

Le troisième, un petit gros à la tignasse brune et aux yeux verts restait silencieux, trop occupé à engloutir un chocolat moldu pour ouvrir la bouche. Naturellement, les regards se tournèrent bientôt sur le plus intrigant des quatre enfants : Vik’. Il trifouillait dans l’une de ses malles à la recherche de la petite boîte où attendaient sagement ses piercing. Lorsqu’il la trouva, son visage s’éclaira d’un sourire satisfait, il sortit la boîte, un petit miroir, et au bout de quelques minutes, il rangea ses affaires, ses piercings à leurs places en dessous de sa bouche et à son sourcil gauche. Quand il remarqua qu’un silence s’était installé et que les jeunes gens le regardaient comme s’il avait une tête de Troll il leur adressa un regard glacial et leur demanda poliment s’il avait une bouse de dragon à la place du nez. A ces mots, le trio d’imbéciles parut encore plus surpris et c’est le blondinet qui prit la parole avec beaucoup moins d’assurance que quand il parlait de la série japonaise moldue.

- Heu … T’es qui en fait ? Et si ça peut te rassurer tu n’as pas de bouse de vache sur le visage…

Percevant le malaise que son intervention avait créé, le petit sorcier sourit mystérieusement et se dit que s’il devait passer la journée avec ces abrutis, autant s’amuser un peu et jouer avec leurs nerfs. Il se racla la gorge, craqua ses doigts et renchérit d’une voix très sûre de lui :

- Je me nomme Ludwig Amadeus d’Auckland, mais on m’appelle Vik’. Je suis le fils de l’ambassadeur du Ministère de la Magie anglais, Marc Fergus d’Auckland et d’une ancienne avocate du département de la Justice Magique. En ce qui concerne Poudlard, vous ne trouverez ni dragons, ni boules de feu, ce qu’on vous y réserve est beaucoup moins attrayant… Mon père m’a dit que lorsque l’on n’était pas sage, on nous enfermait dans les cachots pendant tout le week-end, qu’on nous attachait les bras et les pieds et qu’on nous lançait des sorts qui lacéraient le torse, les jambes et le visage… A partir du moment où on a trois retenues disciplinaires, le directeur nous envoie à Azkaban pendant un mois et nous fait recommencer notre année… Savez-vous ce qu’est Azkaban ? Non ? C’est la prison pour sorciers la plus terrible d’Europe, elle se situe sur une île que la brume recouvre continuellement et est gardée par les détraqueurs. Ce sont des créatures faites de chaires lacérées et de peaux mortes, elles n’ont ni yeux ni nez et leur bouche se résume à un trou de ténèbres qui aspire l’âme de leur victime. Les détraqueurs se nourrissent de nos plus belles pensées et font resurgir nos pires souvenirs et nos peurs les plus profondes. Lorsqu’ils sont là, tout devient glacé, nos sens s’endorment, on ne voit plus, on n’entend plus, on ne sait plus que crier notre désespoir… Notre seul désire est celui de mourir, car en leur présence, on a l’impression que le bonheur est mort et que le rire n’a jamais existé… La plupart des prisonniers deviennent fous s’ils ne font pas leur possible pour mettre fin à leurs jours… Personne n’a su s’échapper de la terrible prison et personne ne le saura jamais, car une fois la vigilance de ses gardiens trompée, chose impossible, il faudrait rejoindre à la nage le continent et c’est au dessus des forces de n’importe quel être vivant normalement constitué… Profitez bien de ce voyage car il sera sûrement le dernier moment heureux que vous vivrez dans votre triste existence… Accepté de se rendre à Poudlard, c’est pactiser avec le diable, se jeter dans la gueule du loup, se rendre sur le chemin de la mort, c’est se sacrifier pour soit se détruire, soit en ressortir en homme fort…

Les réactions étaient diverses, le gros avait lâché sa barre chocolatée et avait la bouche grande ouverte, comme s’il voulait gober les mouches. Le petit brun à lunettes avait les larmes aux yeux et les joues rougies et se tenait la tête comme si on venait de lui annoncer la fin du monde. Et enfin, le blond à la coiffure moyenâgeuse était plus pâle qu’un TIC-TAC extrême fraîcheur et semblait paralysé. L’enthousiasme présent quelques minutes auparavant avait cédé sa place à un silence de mortuaire. Intérieurement, le petit menteur jubilait de l’effet provoqué chez ces gueux qui croyaient tout savoir et qui jouaient aux Horaces, mais il avait su jouer avec l’expression de son visage et la rendre grave, solennelle. Une veille dame passa ensuite avec un chariot de bonbons que le jeune bourgeois acheta presque dans sa totalité et afin de se montrer compatissant, il conseilla aux autres de manger avec lui leur dernier repas correct. Bien entendu, il ne prit qu’un ou deux chocogrenouilles, c’était mauvais pour la ligne et pour les dents et en plus ça donnait mal au ventre, et laissa le reste des victuailles au trio de choc. Le reste du voyage se passa sans incidents, Vik’ leur raconta quelques histoires et ils finirent totalement déprimés au grand plaisir de ce dernier qui s’amusait vraiment très bien. Il s’amusa tant qu’il ne vit pas la journée passer et que lorsqu’il regarda par la fenêtre, il faisait noir. Il prit une tenue dans sa valise, alla dans le compartiment des toilettes et s’y changea. En chemin, il vit Drago qui avait l’air renfrogné. Près de lui, Weasmoche et un garçon avec des cheveux noirs en bataille et des lunettes rondes rafistolées au papier collant le regardaient avec dédain puis ils partirent. Le jeune d’Auckland salua son ami Malefoy qui lui raconta ce qu’il venait de se passer. Il avait rencontrer le célèbre, que dis-je ? L’illustre Harry Potter ! Ce dernier avait préféré rester avec « Poil de carottes » plutôt que de suivre le blond au visage pointu, erreur fatale. Peut-être changerait-il d’avis avec le temps ? Etant une star nationale, le futur Poudlarien n’osa pas le juger et se dit qu’il se ferait sa propre idée du personnage quand il le rencontrerait. Quand il revint dans son compartiment, les attardés s’étaient eux aussi changés et ils étaient encore plus moches maintenant. Exactement le contraire de Ludwig Amadeus à qui la tenue traditionnelle de Poudlard donnait encore plus de classe et de charme. L’Express ralentit et s’arrêta, les portes s’ouvrirent et les élèves sortir dans un brouhaha général. Dehors, le sol était boueux mais il s’était arrêté de pleuvoir. La lune et ses amies les étoiles brillaient de milles feux dans ce ciel d’encre de chine un peu brumeux. Et alors que l’égocentrique par excellence observait celui-ci, une voix rauque et très sonore retentit. Un géant à la longue barbe noire et hirsute, au manteau en peau de bêtes, une lanterne de la taille d’une citrouille à la main et un gros molosse à ses côtés ordonna aux premières années de le suivre. Ils n’allaient pas dans les carrosses sans chevaux que le pianiste avait aperçu dans sa contemplation des lieux ? Apparemment non, ils se dirigeaient vers les barques. Un lac noir et calme s’étendait à perte de vue et derrière ce dernier trônait fièrement le magnifique château de Poudlard. L’élève resta bouchée bée devant cette merveille et ne put s’empêcher de sourire admirativement. Mais bien vite, il chassa ses pensées euphoriques et revint dans la réalité, c'est-à-dire dans la boue totale. Ses chaussures étaient horriblement sales, heureusement qu’elles étaient de la meilleure qualité et qu’elles ne prenaient pas l’eau ! Il fit une mine de dégoût à la vue des barques de bois vieilles et humides mais étrangement, il y monta le premier, voyant les autres hésitants et peu rassurés. Ce n’était qu’une traversée de lac, il ne fallait pas exagérer non plus, ce n’était pas la mort ! Il s’installa et une fois toutes les premières années embarquées, les petits bateaux quittèrent la rive. L’eau était calme et plus noire que jamais. Qui savait ce qu’abritait cette étendue d’eau ténébreuse ? Il trouva rapidement une réponse à sa question quand un tentacule géant immergea de l’eau et provoqua une petite vague qui arrosa les quatre premières embarcations. Le géant qui répondait au nom de Hagrid, d’après ce qu’il venait de dire, était dans sa barque et lui expliqua en voyant qu’il était intéressé qu’il s’agissait d’un calamar géant inoffensif et pacifiste. La traversée fut froide, heureusement qu’il avait eu la présence d’esprit d’enfiler sa cape d’extérieur et ses gants en peau de dragon d’hiver, mais passa à une vitesse hallucinante. Quand les novices eurent tous mis pied à terre, le géant prit les devants et les conduisit devant la grande porte de chêne de l’établissement où bon nombre de fenêtres brillaient d’une lumière chaleureuse.
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Ludwig A
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MessageSujet: Re: Ludwig Amadeus d'Auckland (Serpentard)   Ludwig Amadeus d'Auckland (Serpentard) Icon_minitimeVen 5 Jan - 3:55

La porte s’ouvrit sur un hall somptueux où de colossaux escaliers de marbre montaient vers le premier étage où des armures vides et grinçantes quand elles bougeaient, s’exposaient fièrement. Des tas de tableaux vivants étaient accrochés aux murs de pierres grises et discutaient des nouvelles têtes qu’ils voyaient et observaient avec intérêt et amusement. Le géant partit et demanda aux néophytes qu’ils l’attendent là. Les conversations naissaient de toutes parts, chacun avait son commentaire à faire et son pronostic quant à la maison où il serait envoyé, quelques illuminés regardaient les portraits qui passaient d’un cadre à l’autre avec surprise et horreur à la fois. C’est alors qu’un étrange fantôme habillé assez excentriquement fit résonner un rire démoniaque et lâcha des bombes d’eau sur les premières années qui étaient traumatisées. Cela fit rire Vik’ qui n’avait pas été touché mais bientôt une voix autoritaire féminine vint se mêler au chambard général et instaura le silence. Une femme d’une cinquantaine d’année au chignon parfaitement tiré, aux petites lunettes sur le bout du nez, aux lèvres pincées et à l’air sévère se présenta comme professeur de métamorphose et directrice adjointe de l’école. Elle leur donna quelques consignes et informations et les emmena dans une autre pièce appelée « la Grande Salle ». Les portes s’ouvrirent et Ludwig Amadeus fut impressionné par le nombre de paires d’yeux curieux qui se posaient sur eux, petits nouveaux inexpérimentés et perdus dans cet enchaînement trop rapides d’évènements. Il poussa quelques timides et se retrouva à la tête du groupe, la tête haute et l’expression assurée et fière. Il suivit le professeur aux cheveux gris et à la robe noire qui les conduisait vers une estrade où gisaient un tabouret et le fameux Choixpeau qui ressemblait plus à un tas de chiffons qu’à une coiffe. La vieille enseignante parla encore et encore et le sang-pur eut tout son temps pour observer les lieux. Quatre gigantesques tables étaient dispersées dans la salle, chacune portait les couleurs d’une maison. Le plafond n’était pas un plafond mais un ciel magique et magnifique couvert d’étoiles quoiqu’un peu brumeux. Des bougies lévitaient dans les aires et une cinquième table leur faisait face. C’était celle des professeurs à en juger par les personnes qui y étaient installées. Le professeur McGonagall déplia une liste et commença à citer des noms. Les élèves s’avançaient un à un, dans l’ordre alphabétique, vers le tabouret et enfilaient le Choixpeau magique qui scandait un des noms des quatre maisons. Etrangement, le jeune garçon n’était pas anxieux, il était au contraire très impatient et regardait les alentours avec suffisance et assurance.

- D’Auckland Ludwig Amadeus !

Un petit sourire triomphant s’afficha sur sa bouille d’ange rusé, son regard bleu, malicieux et pétillant se posa sur le tabouret comme s’il allait l’affronter dans un ultime combat, il s’avança alors vers l’estrade avec un air très sûr de lui, très noble, d’une démarche gracieuse et bourgeoise, tel un roi qui va se faire couronner. Le professeur de métamorphose le coiffa du légendaire Choixpeau, maintenant tout se passait entre eux deux… Et l’héritier des « d’Auckland » comprit alors qu’il s’était trompé depuis le début, le couvre-chef n’avait pas son destin entre ses mains, son destin il l’avait construit sans le savoir lui-même, durant le début de sa vie, en se forgeant un caractère, une personnalité, des idéaux, en se fixant des objectifs, un avenir… L’objet magique ne déciderait pas pour lui, non, il l’aiderait simplement à prendre la bonne voix. Réalisant cela, c’est serein et plus certain que jamais qu’il souhaita un amical « bonsoir » à la petite voix qui résonnait dans son esprit rusé, malin et particulièrement intelligent.


[Voilà, j'espère que ça ira! Wink]
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Choixpeau Magique

Choixpeau Magique


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MessageSujet: Re: Ludwig Amadeus d'Auckland (Serpentard)   Ludwig Amadeus d'Auckland (Serpentard) Icon_minitimeVen 5 Jan - 15:58

Hum
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...
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...
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Tu iras à
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MessageSujet: Re: Ludwig Amadeus d'Auckland (Serpentard)   Ludwig Amadeus d'Auckland (Serpentard) Icon_minitime

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